Lorsque j’ai pris conscience de mes pulsions autodestructrices, j’ai réalisé que je me punissais alors que j’étais victime. Mon jeune frère m’a conseillé de « faire exactement le contraire », et cette révélation a changé ma vie. J’ai échangé les gestes nocifs contre des moments de douceur et de bienveillance envers moi-même. Prendre soin de moi est devenu une victoire contre mon agresseur, une manière de me reconstruire. Découvrez comment j’ai rompu ce cercle infernal et appris à m’apporter l’amour et le réconfort dont j’avais tant besoin.

Des comportements liés à des violences peuvent profondément affecter notre quotidien et nos relations. Dans cet article, je partage mon expérience, explorant comment des traumatismes passés ont façonné des comportements méconnus. De la masturbation compulsive à des difficultés émotionnelles, chaque aspect révèle un mécanisme de défense. J’invite chacun à réfléchir et à envisager un accompagnement pour surmonter ces défis. Il est possible de retrouver un équilibre et de rétablir le lien entre le sexe et l’amour. Découvrez mon parcours vers la guérison.

En 2015, lors d’une séance avec une psychologue, le terme viol conjugal a bouleversé ma vie. Ce mot a fait s’effondrer mon univers comme un château de cartes. Abasourdie, j’ai sombré dans une immense tristesse. Plutôt que de fuir cette douleur, j’ai choisi de l’accueillir pleinement, l’imaginant comme une cape qui m’enveloppait. En lui laissant sa place, elle est devenue supportable, presque une alliée. Elle me permettait de continuer à vivre et à m’occuper de mon fils sans me détruire. Après six mois, cette tristesse s’est envolée d’elle-même, me laissant plus libre. J’ai compris que vivre ses émotions permet de les transformer et d’avancer, alors que les refuser les enferme et les prolonge.

6 ans de relation. Comment résumer ce parcours vers le viol en quelques lignes? L’idée est de partager le contexte de mon histoire. En effet, la complexité du viol conjugal